Mon étoile

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Ophélie

lundi 29 août 2011

Vilain virus...c'est la guerre !

Un rhume.  Un banal rhume.  Il n'y a pas de quoi en faire une montagne...tous les enfants ont le rhume et on peut dire que ça fait parti de la routine....pas pour Ophélie.  Le méchant virus semble s'installer de plus en plus confortablement dans notre douce cocotte...va-t-en tu n'es pas le bienvenu !!!!  Tu ne pourrais pas partir en voyage...ça te refais du bien de rêver d'aventure au lieu d'emmerder les petites filles (et ses parents) qui n'ont vraiment pas besoin de toi.  J'aime pas ce virus...j'aime pas voir Ophélie dans cet état.  Elle a beaucoup de sécrétion, donc la respiration est plus difficile, ainsi que l'alimentation.  Elle est inconfortable et a des moments de douleur...et on ignore où elle a mal...chacune de ses grimaces, chacun de ses pleurs, chacun de ses gémissements sont un supplice à mon cœur.  Lorsqu'elle s'étouffe dans ses sécrétions...David et moi voudrions respirer à sa place et la soulager de toutes les souffrances du monde.  Un rhume...un simple rhume...et tant d'inquiétudes...je me peux m'empêcher de penser que ce n'est peut-être qu'un prélude...et si quelque chose de moins banal qu'un simple rhume s'installait...et si la souffrance devenait partie prenante de la routine...STOP !!! heureusement que mon alarme anti-pessimisme s'est activé...elle n'a qu'un simple rhume et nous avons toutes les ressources nécessaires pour qu'elle souffre le moins possible.
Allez cocotte, frotte ce vilain nez qui te démange...on va le faire fuir ce virus !

Voyant que le tylenol aux 4 heures ne semblait plus suffisant...nous avons décidé d'aller chercher de l'aide pour prendre la meilleure décision possible.  Étions nous rendu à l'étape suivante?...celle que l'on repoussait...celle que l'on redoutait pour sa signification psychologique...la morphine...David et moi avons réfléchi, observé notre fille adoré...et suite à un appel à une branche parallèle d'info-santé (le nom d'Ophélie est déjà inscrit), le médecin de garde des soins palliatifs est venu à la maison examiner la cocotte.  Cette dame a été d'une grande gentillesse et a su bien nous informer, nous conseiller...et nous rassurer.  C'est donc plus confiante que j'ai donné, pour la première fois, de la morphine à Ophélie...hier soir en soirée.  Une toute petite quantité...mais qui représente, dans notre tête, un grand pas dans une autre étape.  Nous ne savons pas quand nous allons lui en redonner...tout dépendra de ce qu'elle aura besoin...elle a été correct durant la nuit...mais je peux vous dire que nous n'avons pas regretté une seconde notre décision...elle semblait si bien.  Ophélie est devenue plus paisible que dans les heures précédentes, parfois éveillé et parfois endormie...elle respirait encore rapidement et à pleuré à quelques reprises....mais dans l'ensemble elle était mieux, plus calme et pas du tout dans l'état comateux que nous redoutions.  Une des première chose que David a dit est : pourquoi on a attendu si longtemps !...nous n'étions pas prêt...mais elle a bien fait de nous faire comprendre qu'elle l'était.
Avant...:(
Après...:)
Le calme après la tempête...il y avait longtemps que l'on ne l'avait pas vu éveillé...simplement calme et éveillé...:)
La glace est donc brisée...nous avons vaincu la peur de la morphine...et ajouté une alternative pour aider au bien-être d'Ophélie.  Elle a débuté des antibiotiques ce matin...tout ira bien...les petits soldats vont se réveiller et chasser ce vilain virus pendant que le tylenol s'occupe de la fièvre...et nous on s'occupe de la bercer.  Pendant ce temps, Jacob s'amuse à nous tenir bien en éveil et souriant...et anime notre vie de toutes ses idées les plus coquines !
Peinturer des petits bonhommes avec papa...quel plaisir de la vie (ainsi que toucher à tout avec les doigts tout colorés!)
Notre cuisinier ! À la soupe !!

3 commentaires:

  1. Tout simplement que la coccinelle ne pouvait pas tomber sur des parents plus aimants, plus sensible, plus tendre que vous 2! Vous êtes des chefs-champions, tous les 2 et vous seuls. Je vous aime et je vous admire.

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  2. Je comprends tellement ton inquiétude face à la morphine. Malheureusement, ou heureusement, celle-ci devient notre allié. Nous aimerions tous l'éviter, mais à quel prix! Dis-toi que ce n'est pas un échec de prendre cette morphine. C'est plutôt un soulegement face à ce "je-ne-sais-quoi" dont souffre nos enfants. Courage! Même si l'administration nous crève le coeur, le bien-être de nos enfants en vaut la peine!
    Caroline, maman d'Émile

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  3. Tu as une petite douceur d'une grande force... Et elle est tellement belle. Je vous admire tant David et toi, Ophélie ne puise pas sa force n'importe où. Je voudrais vous faire un gros "hug", un gros calin d'encouragement, vous dire que vous êtes vraiment extraordinnaire, tellement inspirant. Voilà c'est dit! Donc j'espère que votre cocotte ira mieux très bientôt. Je prie pour vous. À bientôt.
    xxx Sara

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